A Tourcoing, la caissière licenciée pour un « chariot de complaisance » ?

Une employée du magasin d’Auchan City estime avoir été virée pour une erreur de caisse de 85 centimes. Pour sa direction, la faute est d’autant plus grave qu’elle est volontaire.

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L’affaire est récente et vient d’être relayée dans les colonnes de la Voix du Nord. une salariée d’Auchan, préposée aux caisses du magasin de Tourcoing (Nord), vient d’être licenciée pour faute grave suite à la tentative de vol d’une cliente, forfait que sa direction lui soupçonne d’avoir voulu couvrir.

La scène s’est déroulée le 9 juillet dernier. Ce jour-là, Stéphanie est à disposition des clients qui scannent eux-mêmes leurs articles sur des bornes automatiques. Sa mission est à la fois de surveiller ce qui s’y passe et surtout d’intervenir au-cas où un consommateur rencontrerait un problème technique. Une dame se présente alors à elle, non pour débloque rla machine, mais pour lui demander de retirer de l’enregistrement deux des paquets de pâte qu’elle vient de présenter en caisse.

Un chariot de complaisance, c’est quoi ?

La caissière s’exécute mais la cliente profite de ce temps d’inattention pour glisser les deux articles dans son panier. Les vigiles ont vu la manœuvre avant de lui demander de régler la note exacte. De son côté, la caissière affirme n’avoir rien vu de ce tour de passe-passe : “A mon insu, alors que je surveillais les opérations depuis mon écran et les six caisses du poste, elle a rajouté un article qui n’a pas été scanné » assure-t-elle dans la Voix du Nord.

Très vite, ses employeurs l’ont soupçonné d’avoir accordée à cette cliente malhonnête un « chariot de complaisance », une fraude qui se pratique parfois dans les grands magasins au moment du passage en caisse avec la complicité de certains salariés.

Mise à pied par sa direction dès la semaine suivante, la caissière d’Auchan devait le 22 juillet dernier se rendre à un entretien préalable de licenciement, rendez-vous qu’elle n’a pas honoré en raison d’un arrête maladie consécutif aux faits qui lui ont été reprochés. « Elle a le sentiment d’avoir été licenciée pour 0,85 euro »selon Habib Hamdoud, délégué syndical du personnel, contacté par le quotidien La Voix du Nord.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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