Immobilier d’entreprise : le neuf résiste à Lille

A Lille, le volume des transactions immobilières a baissé de 14 % en 2009. Toutefois la relative stabilité du marché du neuf et la dynamique entretenue par les sites d’excellence ont permis de sauver les meubles. Explications.

Avec une baisse de 14% du volume de vente de biens immobiliers, le Grand Lille a limité les dégâts en 2009, par rapport à d’autres grandes métropoles françaises, comme Lyon (-30%) et surtout Strasbourg (-42%).
Les chiffres du marché immobiliers pour 2009, dévoilés cette semaine par l’Agence pour la promotion internationale de Lille Métropole (APIM), confirment un déséquilibre conjoncturel, provoqué par une offre abondante et une demande trop timide, situation qui s’est mécaniquement traduite par une baisse marquée des transactions immobilières et une chute du nombre de constructions (de 48 000 à 5 000 m², ce qui représente deux ans de stocks).
Toutefois, Lille a sauvé l’honneur grâce à ses pôles de compétitivité et à ses sites d’excellence, Euralille, Eurasaté, Euratechnologies, la Haute-Borne et l’Union qui reçoivent, à eux seuls « quatre nouvelles implantations sur dix » se félicite Bruno Bonduelle, président de la CCI Grand Lille.
En bref, si le volume des ventes a baissé, la relative stabilité affichée par le bâtiment neuf a permis de soutenir le marché, dans l’attente d’une reprise espérée pour la fin 2010.

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