Immobilier d’entreprise : Roubaix-Tourcoing peine à décoller face à Lille

En 2009, Roubaix-Tourcoing n’a capté que 14% des transactions immobilières réalisées sur l’ensemble de la métropole Lilloise. Malgré tout, le secteur compte sur l’attractivité de l’Union, son futur pôle d’excellence, pour doper la demande.

Dans le contexte de crise qui frappe depuis plus d’un an le marché des bureaux, Roubaix- Tourcoing a eu d’autant plus de mal à exister en 2009 face à l’attractivité Lilloise, portée par ses grosses locomotives technologiques que sont Euralille ou Eurasanté.
Malgré tout, depuis une dizaine d’années, l’immobilier d’entreprise connaît un début de frémissement sur Roubaix-Tourcoing, secteur appelé à devenir, dans les deux prochaines années, un pôle d’excellence métropolitain grâce au projet de l’Union Roubaix-Tourcoing-Wattrelos et à l’implantation du centre européen des textiles innovants (Ceti).
En 2009, année de crise pour les promoteurs, Roubaix a absorbé seulement 14% des transactions de bureaux réalisées sur l’ensemble de la métropole. Sur le marché de l’ancien, elles grimpent néanmoins à 20 %.
Selon Arthur Loyd, spécialiste de l’immobilier d’entreprise, « Roubaix et Tourcoing présentent d’ailleurs le plus gros stock de bureaux de « seconde main » », un parc qui, dans un contexte de demande en berne, a davantage encaissé l’impact de la crise que le marché du neuf.
Le coeur de Roubaix, marqué par le retour des commerces (Mac Arthur Glen, Casino…) a profité du ballon d’oxygène créé par la zone franche. Même effet sur le site de la ZAC Motte Porisse où Arthur Loyd a installé des bureaux.

Et à Tourcoing, le chantier Altaïr, ambitieux projet combinant restaurants, hôtels et immobilier d’entreprises, bat son plein au cœur même de la ville.

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