Levée de piquets au Grand Stade de Lille

Les salariés grévistes d’Eiffage, travaillant sur la construction du futur stade lillois, ont été contraints par la justice de libérer l’accès aux chantiers.

En grève depuis le 29 mars 2011, et bloquant l’accès au chantier du Grand Stade de Lille, empêchant donc les non-grévistes, intérimaires et sous-traitants de travailler d’après l’avocat d’Eiffage, les 20 salariés grévistes de l’entreprise ont été contraints de libérer ledit accès. Le tribunal des référés de Lille en a décidé ainsi, et ce sous astreinte de 100 euros par jour et par salarié. Ces 20 ouvriers d’Eiffage, travaillant sur la construction du futur stade lillois, poursuivaient la grève ce lundi 11 avril 2011 après-midi, jour même de la décision de justice, tout en ayant commencé à débloquer les issues.

« On respectera la décision du tribunal », avait d’ailleurs déclaré Daniel Rund, délégué syndical central CGT. Ce qu’ils font, non sans amertume, puisque les 20 souhaitent toujours une augmentation plus importante que celle proposée par Eiffage à l’occasion des négociations salariales annuelles. En lieu et place des 1,7% proposés, soit 17€ sur leur salaire de 1 000€, ils souhaitent obtenir 85€. Selon leurs avocates, une demande légitime, au vu des « excellents résultats financiers d’Eiffage » (source : La Voix du Nord).

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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