Raffinerie de Dunkerque : Total prolonge l’attente de six mois

Réunie en comité central d’entreprise ce lundi, la direction du groupe Total a décidé de reporter à l’été prochain sa décision sur le sort de la raffinerie des Flandres, à Mardyck, près de Dunkerque.

En décidant de reporter à la fin du premier semestre 2010 sa décision sur le sort de la raffinerie de Dunkerque, en sommeil technique depuis le mois de septembre, le groupe Total prolonge de six mois au moins l’inquiétude ressentie et exprimée par les 370 salariés directs et les 400 salariés indirects (sous-traitants) du site.

Car c’est bien l’arrêt définitif de la raffinerie que redoute l’ensemble des syndicats, même si, sur ce point, les dirigeants du pétrolier français ont voulu apaiser les craintes, au sortir du comité central d’entreprise, en indiquant qu’en cas de fermeture,  Total s’engagerait « à garantir à chaque collaborateur un emploi chez Total correspondant à ses compétences ».
Par « collaborateurs », comprenez les salariés, mais quid des sous-traitants ?

En réponse, et toujours dans la perspective d’une fermeture, Total a précisé que la création, sur le site même de la raffinerie, d’un centre d’assistance technique aux opérations de raffinage et d’une école de formation  » pourraient représenter au global les deux tiers des emplois de l’établissement actuel des Flandres « .

Au sujet des sous-traitants (environ 450), « un certain nombre de services seront maintenus« , a assuré Michel Bénézit, directeur général du raffinage et marketing.

En outre, Total envisagerait de construire avec EDF un terminal méthanier à Dunkerque.

C’est même l’état de l’avancée des négociations en cours entre le pétrolier et l’électricien qui, selon les syndicats, aurait conditionnée la décision de Total de différer à six mois sa décision sur le sort de la raffinerie dunkerquoise.

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