Raffinerie des Flandres: EDF et Total s’accordent sur le maintien de 50 emplois

Total va s’associer avec EDF dans l’investissement d’un terminal méthanier à Dunkerque prévoyant la création d’une cinquantaine d’emplois après sa réalisation en 2014. Une mesure d’ores et déjà critiquée par les syndicats de Total à l’heure où l’avenir de la raffinerie des Flandres, qui emploie 370 personnes, se joue au siège social du pétrolier français.

EDF et Total se sont engagés, d’un commun accord, à « maintenir cinquante emplois » à Dunkerque grâce à la réalisation, d’ici à 2014, d’un terminal méthanier, c’est-à-dire d’un équipement portuaire qui permettra d’accueillir des navires transportant du gaz naturel liquéfié.
Cet investissement, estimé à environ 1 milliard d’euros, devrait mobiliser 1 200 personnes durant la construction du terminal et générera, selon EDF et Total, une « cinquantaine emplois nouveaux et environ 150 emplois indirects ».
Il s’agit pour l’instant du seul projet de substitution concret et viable à l’activité de la raffinerie des Flandres, à Dunkerque, dont la fermeture devrait être annoncée aujourd’hui par la direction de Total.
La construction du terminal, dans laquelle le pétrolier n’a conclu qu’une prise de participation de 10%, est loin de satisfaire les syndicats de la branche raffinage selon lesquels l’activité portuaire méthanière, presque entièrement contrôlée par la filiale d’EDF Dunkerque LNG, ne suffira pas à compenser les pertes d’emploi, d’autant que le site verra le jour « en dehors de la raffinerie des Flandres » où travaillent 370 salariés directs et environ 450 sous-traitants.
Pendant toute la durée du conflit, lié à la menace de fermeture du site des Flandres, et dont l’acmé fut atteint lors de la grève nationale de la fin du mois de février, Total a promis à chaque salarié de l’établissement des Flandres «un emploi chez Total correspondant à ses compétences».
L’autre promesse formulée par le pétrolier français portait sur l’avenir de l’ensemble des sites de raffinage de France dont il s’engageait à maintenir l’activité « pendant au moins cinq ans ».

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