Uber condamné pour « tromperie » à Lille

C’est un chauffeur de taxi lésé par la concurrence de l’application numérique Uberpop qui avait engagé des poursuites à l’encontre de la société américaine.

Uber, toujours en guerre contre les taxis qui lui reprochent d’exercer une concurrence déloyale à leur détriment, a essuyé un échec judicaire devant le tribunal de Lille. La société américaine, qui avait pris la décision l’an dernier de retirer du marché son application numérique UberPop, a été condamnée pour « pratique commerciale trompeuse » et devra, à ce titre, s’acquitter d’une amende de délictuelle de 50 000 euros auxquels s’ajoutent 3 000 euros de dommage et intérêts à verser au plaignant, un chauffeur de taxi qui imputait son manque-à-gagner à l’exercice illégale de cette activité concurrente.

Jurisprudence ?

Selon les juges lillois, Uber s’est mis en faute en présentant comme un service de covoiturage une offre payante de transports entre particuliers. Le taxi à l’origine de la poursuite judiciaire reprochait, en outre, à la marque américaine de fragiliser son marché à moindre coût, en payant moins de charges que lui et en échappant aux contraintes réglementaires imposées aux chauffeurs professionnels. En revanche, l’absence de preuves tangibles a conduit le tribunal à rejeter la « complicité d’exercice illégal de la profession de taxi », un délit que l’avocat de la partie civile Me Tayib Ismi espérait démontrer à l’encontre d’Uber.  Il étaut néanmoins staisfait du jugement rendu, fabvorable à son client : « C’est une excellente décision car c’est tout d’abord un symbole très important mais aussi la première fois qu’un artisan taxi indépendant fait chuter Uber » at-il commenté, ajoutant que cette condamnation pourrait faire jurisprudence et encourager n’importe quel chauffeur « à porter plainte ».

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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