Création d’entreprise : comment financer l’achat d’un local professionnel ?

Se mettre à son propre compte, devenir son propre patron… tels sont les rêves qu’ont de plus en plus de salariés en quête d’indépendance. Sauf que tout cela n’est que la dernière étape d’une longue aventure. Avant de devenir chef d’entreprise, certaines étapes préalables à la création doivent être respectées, dont l’achat d’un local professionnel. Cette option est à considérer lorsqu’on décide de monter sa société. Or, ce point peut être une transaction des plus risquées, mais aussi des plus importantes, puisque cela demande des fonds importants pour les entrepreneurs.

Crédit immobilier, crédit-bail immobilier : quelles sont les possibilités de financement ?

Tout d’abord, il faut garder à l’esprit que l’achat d’un immeuble professionnel requiert des fonds plus ou moins importants, ce qui ne permet pas souvent aux jeunes créateurs d’entreprise de se lancer. Mais au vu des taux d’intérêt très bas actuels en matière de prêt immobilier (cliquez-ici pour plus d’infos), vous pouvez tout à fait envisager d’acheter votre propre local professionnel pour éviter de payer des loyers et pour enrichir votre patrimoine personnel.

Soyez toutefois prudentes, car les bénéfices ne sont pas toujours au rendez-vous durant les premières années d’activité. Cet investissement peut avoir un impact négatif sur vos prochains bilans. Alors, mieux vaut ne pas se tromper sur le choix de financement. Différentes sources de financement sont possibles. À vous de choisir en fonction de votre profil et de vos besoins.

Le prêt immobilier professionnel

C’est la solution la plus connue des jeunes créateurs d’entreprises souhaitant financer l’acquisition de leurs locaux professionnels. Le prêt immobilier professionnel permet d’obtenir des capitaux plus importants, donc d’acquérir un local plus important adapté à votre activité. Cependant, ce type de prêt est très difficile à obtenir, surtout pour une jeune entreprise.

Les établissements prêteurs imposent souvent plusieurs conditions avant d’octroyer ce prêt. Votre taux d’endettement ne doit pas dépasser 30 % de vos revenus. Vous devez aussi présenter un plan d’affaires particulièrement soigné pour persuader le banquier de la rentabilité de votre affaire. Pour rassurer les banques, il faut aussi disposer d’un apport personnel. Il peut s’agir des fonds propres de l’entreprise ou des fonds du porteur de projet. Dans la plupart des cas, le prêteur demandera une hypothèque pour couvrir une éventuelle défaillance.

Le crédit-bail immobilier

Si vous ne souhaitez pas alourdir vos résultats comptables, sachez que vous pouvez opter pour d’autres solutions, comme le crédit-bail immobilier. Ce type de financement est encore peu connu des jeunes entrepreneurs. Pourtant, il peut constituer une aide précieuse pour financer l’achat d’un local professionnel. Grâce à ce type de crédit, vous n’aurez plus besoin de vous engager dans un prêt immobilier professionnel.

Le principe est simple. L’établissement bancaire vous loue un local avec une option d’achat en fin de contrat. Cette option offre la possibilité de louer un immeuble pour exercer votre activité sur une période déterminée. Au terme du contrat, vous devenez le propriétaire du bien. Pour bénéficier de ce type de crédit, vous n’aurez pas besoin de disposer d’un apport initial. C’est l’établissement bancaire qui achète l’immobilier.

La SCI ou Société Civile Immobilière

La dernière option consiste à acheter votre immeuble professionnel via la SCI. C’est une solution intéressante pour un jeune entrepreneur souhaitant acquérir un immeuble professionnel. Elle offre plus de souplesse dans la gestion des comptabilités et plus de sécurité pour l’entreprise.

Si vous choisissez d’acheter votre bien à usage professionnel via une société civile immobilière, c’est cette dernière qui assurera l’acquisition du bien immobilier. Le bien sera ensuite loué à votre entreprise. Ensuite, c’est grâce à vos loyers que la SCI puisse rembourser le prêt sollicité. Il est à noter que dans le cas où votre société tombe en faillite, le bien reste la propriété de la SCI. Son principal avantage, c’est que ce crédit permet de séparer l’activité professionnelle du bien immobilier.

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