A Lille, Valérie Pécresse annonce la création d’un label pour booster l’embauche des étudiants littéraires

En visite à Lille III, la ministre de l’Enseignement supérieur Valérie Pécresse a annoncé la création d’un comité qui labellisera les initiatives universités/entreprises visant à favoriser l’insertion professionnelle des étudiants issus des filières des sciences humaines et sociales.

C’est à l’université Lille III que la ministre de l’enseignement supérieur et de la Recherche Valérie Pécresse a choisi de lancer officiellement son dispositif Phénix n°2 destiné à favoriser l’insertion professionnelle des étudiants issus des filières SHS (Sciences humaines et Sociales).
Les meilleures initiatives visant à ouvrir les universités au monde de l’entreprise se verront, via un nouveau label, attribuer une, deux ou trois étoiles en fonction « de critères bien définis » propres à chaque formation.Le premier dispositif Phénix lancé en 2007 avait permis à une centaine d’étudiants titulaires d’un master 2 en SHS (histoire, lettres, sociologie, philo…) d’intégrer en CDI et à un niveau d’encadrement les grandes entreprises partenaires de l’opération (AXA, HSBC ou L’Oréal…).
Un récent sondage commandé par le ministère de l’Enseignement et de la Recherche avait confirmé la frilosité des recruteurs du secteur privé envers les demandeurs d’emploi issus des filières SHS : 85% d’entre eux leur reprochaient un manque d’expérience professionnelle et de connaissance de l’entreprise, et 77% pointaient également du doigt une formation « trop théorique » à leurs yeux.
Un comble quand on sait que les filières SHS accueillent plus de la moitié des étudiants français ! 
A Lille III, des actions sont déjà mises en œuvre pour promouvoir les filières généralistes aupès des entreprises, via notamment des ateliers de recherche d’emplois animés par d’anciens diplômés et des modules d’enseignement à l’auto-entrepreunariat.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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