Ingeus dopent les emplois à Lille

6 mois après le lancement des « contrats d’autonomie » et l’ouverture d’Ingeus à Lille-Sud par Fadela Amara, secrétaire d’Etat à la Politique de la ville, le bilan est préoccupant mais l’heure est à l’optimisme, le concept est un succès, la pratique un succès en devenir.

Ingeus, c’est l’entreprise qui a remporté l’appel d’offres de l’Etat pour la région Nord et avec qui elle a signé un contrat de 4 ans. L’objectif est simple, accompagner les jeunes de la région pour qu’ils trouvent un emploi ou une formation qualifiante adaptée. C’est le crédo du Plan « Espoirs banlieues ». Pour le moment l’entreprise tient bon, les jeunes sont au rendez-vous, mais les contrats pas encore. La structure doit signer 5600 contrats d’autonomie dont 4500 entre Lille, Dunkerque et Douai. Les bureaux de Lille-Sud ont signés 167 contrats sur un objectifs de 1500 sur les ZUS (Zone Urbaine Sensible) des quartiers de Fives, Wazemmes, Lille-Sud, Moulins, mais aussi les quartiers difficiles de Loos, Haubourdin, Seclin, Ostricourt et Mons. Jusqu’ici seuls 9 contrats ont débouché sur une sortie qualifiée de positive, c’est-à-dire au moins un CDD de 6 mois ou une formation qualifiante.

 

2. Confiance en l’avenir

Les PME du bâtiment et de la restauration ont très bien répondu à l’appel lancé par Ingeus. Leur cible sont les jeunes sans diplômes qui ne sont pas allés plus loin que la première BEP ou ceux titulaires de bac pro ou BTS réalisant qu’ils se sont trompés de branche. Selon les encadrant, la plupart des jeunes se lassent de l’école et veulent travailler mais ne se rendent pas toujours compte de l’ampleur de la tâche. Ils sont donc nombreux à venir dans les locaux d’Ingeus, le bouche à oreille fonctionne très bien. En l’espace de 2 entretiens, les conseillers se font un avis sur les jeunes, essayent de les comprendre et de déterminer leurs motivations. Venus sans aucune idée de métier, rares sont ceux qui connaissent une issue favorable. Pas de temps à perdre avec des indécis selon les conseillers. La structure tente d’orienter au maximum vers les partenaires comme le conseil régional pour des formations et stages adaptés. De manière générale, Ingeus met du temps à se roder, mais les acteurs sont confiants pour l’avenir.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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