Nouveau coup dur pour le secteur de la vente par correspondance : le groupe Kering, qui gère la Redoute, a annoncé la suppression de 700 postes afin de mieux céder l’activité.
Choc et colère pour les salariés de La Redoute : ils viennent d’apprendre de leur direction la mise en route d’un plan social qui devrait aboutir à la suppression d’environ 700 postes sur les 3 300 que compte encore la filiale géré par le groupe Kéring, ex-Pinault-Printemps-La Redoute.
La nouvelle a été d’autant plus difficile à encaisser que, pour l’actionnaire, le but de l’opération est clairement de satisfaire les candidats à la reprise du vépéciste, au rang desquels la foncière Altarea Cogedim et le fonds d’investissement Opcacita.
Retard du e-commerce
Il va s’agir pour les salariés de La Redoute du deuxième plan socail d’envergure après celui de 2008 qui s’était soldé par la suppression de 672 emplois. Sont concernés les 2 400 salariés de la branche français mais aussi les 900 autres en poste à l’étranger.
Ple plan prévoit assui une externalisation du service client qui emploie 180 salariés, et une filialisation de l’outil logistique (1 400 salariés), procédure préalable à une éventuelle cession.
Dans tous les cas, la vente de la Redoute ne se fera pas « sans impact significatif sur l’emploi » a confirmé un porte-parole du groupe Kéring.
En 2012, La Redoute, dont le siège se trouve à Roubaix, a affiché une perte de « quelques dizaines de millions d’euros » sur un chiffre d’affaires de 1,1 milliard ». Une situation qui s’explique notamment par le retard pris par le VPC dans le domaine du numérique et du e-commerce.