La reprise de la Redoute par son actuelle PDG Nathalie Balla ne se fera pas sans douleur : le plan prévoit de supprimer, en quatre ans, 1 178 postes, dont la moitié en licenciements secs.
2013 avait mal fini pour les salariés de La Redoute, après l’annonce en novembre d’un plan social visant 700 emplois. 2014 commence sur le même mode, bien qu’une solution de reprise, portée par l’actuelle PDG du vépéciste Nathalie Balla associée à un cadre de Redcats, a été trouvée dans l’intervalle. Le plan de rachat va se traduire par des mesures sociales très dures : 1 178 suppressions de postes en quatre ans, dont la moitié en licenciements secs.
315 millions d’euros pour moderniser l’entreprise
Le tiers de l’effectif de La Redoute, qui compte encore aujourd’hui 3 300 salariés en Franc et à l’étranger, va donc disparaître, principalement dans les établissements dans les départements du Nord. La nouvelle est tombée ce matin à l’issue d’un comité d’entreprise qui s’est tenue au siège social de la Redoute à Roubaix.
Nathalie Balla, qui va donc prendre les rênes du groupe au cours du premier semestre 2014 a souligné que le plan de restructuration fera en sorte de privilégier « des mesures d’âge, les pré-retraites et de sorties volontaires, afin de restreindre au maximum le nombre de départs contraints ».
L’ancien actionnaire de la Redoute, le groupe Kering (anciennement Pinault-Printemps-La Redoute), a annoncé qu’il injectera 315 millions d’euros dans l’entreprise afin d’assurer sa mutation économique et industrielle.
L’ancien leader de la vente par correspondance, dépassé par le secteur du e-commerce, accumulent des pertes de 30 à 40 millions d’euros par an. La Redoute n’en est pas à son premier plan social : depuis 2007, son effectif a été allégé de 2 500 postes.